Lors du rendez-vous des Gilets jaunes ce samedi, les casseurs étaient de nouveau présents pour « l’anniversaire » de cette mobilisation sans précédent. L’exécutif exprime ses craintes face à une potentielle coagulation des conflits sociaux en décembre.
« Malheureusement , le mouvement des Gilets Jaunes est, depuis un certain nombre de mois , gangrené par des ultras, des gens qui considèrent que la violence politique est légitime. Et en aucun cas nous ne pouvons l’accepter. » Déclare sur Radio J Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement. C’est sur la défensive que ce trouve le gouvernement face à la journée du 5 décembre contre la réforme des retraites. Les manifestations étant beaucoup plus violentes ce week-end , c’était des Gilets Jaunes en colère qui ont prolongé leurs anniversaires même dimanche . Une colère que l’exécutif tient à différencier des violences de samedi à Paris, comme l’exprime la porte-parole.
C’est dans un contre la montre que se trouve l’Elysée et Matignon pour tenter de désamorcer la mise en branle de l’ensemble des pouvoir publiques d’Emmanuel Marcon. Il a d’ailleurs revenir lui meme sur le terrain dans la Marne jeudi pour convaincre les français de sa volonté de reformer sans brutalité.
Les principaux « foyers à étreindre » sont la santé et les retraites où le chef de l’état à clairement promis un «plan fort» conséquent sur l’hôpital. Un plan qui sera plus empalement détaillé ce mercredi par Edouard Philipe.
Sur les retraites, les syndicats représentatifs de la SNCF (CGT, Unsa, SUD et CFDT) sont invités à une réunion jeudi avec Jean-Paul Delevoye et le secrétaire d’État aux Transports Jean-Baptiste Djebbari. Les partenaires sociaux seront reçus, eux, par Edouard Philippe la semaine du 25 novembre.
Pons Mathilda
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